Votre enfant repousse très souvent son travail scolaire ou ce qu’il doit faire au dernier
moment. Il parvient quand même à rendre ses devoirs à temps mais au prix d’une période
de travail intensive juste avant l’échéance.
Vous savez qu’il n’est pas paresseux. Alors qu’a-t-il ? Peut-être qu’il procrastine. Je vous
explique !
Définition
* La procrastination est un comportement qui consiste à remettre à plus tard ce qu’on
pourrait faire maintenant et rapidement.
* Lorsque votre enfant procrastine, il est conscient qu’il évite d’effectuer la tâche qui lui est
demandée. Il est souvent conscient des conséquences négatives que cela peut avoir sur lui,
pour son travail et son organisation. Lutte entre motivation et inertie.
* La procrastination n’est pas une mauvaise gestion du temps, mais plutôt une
stratégie de gestion par anticipation des émotions négatives. Peur de mal faire, d’avoir
l’air nul, ou de voir son travail jugé négativement.
* L’excuse : ne pas avoir eu assez de temps en cas d’échec, permet et que les compétences
soient moins remises en question. Quand il réussit un travail après l’avoir repoussé et
réalisé au dernier moment, il se sentira d’autant plus valorisé d’avoir accompli cette
performance.
* La procrastination peut être aussi liée à la nature de la tâche elle-même. Votre enfant
diffère encore plus facilement une tâche qui lui est désagréable comme préparer un
devoir d’une matière ou d’un professeur qu’il n’apprécie pas.
* Lorsque qu’il procrastine il se sent soulagé car la tâche est remise à plus tard. Ce
sentiment de soulagement est perçu de façon agréable . L’envie de reproduire ce
comportement, enclenchera la spirale inconsciente et favorisera le piège de la
procrastination.
Attention – En cas de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, les enfants ont
tendance à procrastiner. Soyez vigilant. C’est une manière de gérer leurs difficultés
d’attention. Celle si peut augmenter de manière significative dans le temps. Augmentation
dans le temps.
La boite à outils
– La prise de conscience : votre enfant à identifier les raisons qui le poussent à
procrastiner et notamment les pensées et les émotions qu’il ressent à ce moment-là.
Il doit déterminer si ces émotions sont positives ou négatives.
Souhaite il actionner un changement ?
– Tache en plusieurs axes : Vous pouvez aider votre enfant à découper le devoir
qu’il a à rendre et qui lui paraît immense et effrayant, parties plus courtes. Mise ne place
d’un emploi du temps. On peut imaginer un mode d’alternance avec une tache plaisir.
# 3- Choisir le lieu : Aider le dans la démarche afin qu’il évite le lit, le jardin si il y a
quelqu’un pour éviter paresse et source de distraction.
# 4- To do liste réalisable : Sinon le résultat sera contre-productif. Rédiger avec lui une
petite liste d’objectifs pour la journée et il coche ce qui est fait au fur et à
mesure. (Satisfaction)
# 5- Rendre la procrastination plus contraignante que le travail. Sacraliser les temps de
travail sans téléphone portable = diminution des interruptions dans son travail.
# 6 – Favoriser le travail à plusieurs. Frère sœur, amis si c’est possible cela peut avoir un
effet stimulant. Le fait qu’un tiers compte sur nous renforce cela.
Cela peut être fait avec vous sans intervention vous êtes juste là à côté si besoin et en mode
observation plutôt qu’action.
# 7 – L’horaire adapté. Si plus productif le soir on s’adapte. Pas trop tardif pour pas être
dans la spirale du dernier moment.
Votre enfant n’est pas paresseux, il a juste besoin d’aide pour apprendre à gérer
certaines émotions. Essayez les stratégies proposées dans cette fiche et laissez-le
s’approprier celles qui lui conviennes le mieux.